La sucrerie de betteraves de Berneuil-sur-Aisne est fondée en 1852 par Ferdinand Mils.
Constituée sous la forme d’une entreprise en commandite par actions en 1854, elle devient société anonyme sous le nom de société anonyme Sucrière de Berneuil-sur-Aisne en 1868. Elle rachète la sucrerie d’Attichy en 1910, celle de Pierrefonds en 1956, celle de Coudun en 1966 et récupère à leur fermeture tout ou partie des quotas de betteraves d’autres sucreries. En 1991 elle devient une filiale du groupe des Sucreries et distilleries de l’Aisne (SDA) issue de
la fusion des coopératives d’Origny-Sainte-Benoîte et de Vic-sur-Aisne, avant de cesser son activité à…
Créée en 1946, la Société coopérative agricole de culture mécanique betteravière de la région de Berneuil-sur-Aisne a pour but de faciliter pour ses membres la culture mécanique de la betterave, la mise au point, le contrôle, l’entretien et la répartition de leurs matériels, machines et instruments agricoles. Ses membres doivent être agriculteurs et exploiter des terres dans la circonscription territoriale correspondant au rayon d’approvisionnement de la sucrerie de Berneuil-sur-Aisne et qui s’étend dans les cantons de Compiègne, Attichy, Vic- sur-Aisne, Villers-Cotterêts et Coucy-le-Château. La société est dissoute en 1987.
Créée en 1968, la Société coopérative agricole de déshydratation de Berneuil-sur-Aisne utilise l’unité de déshydratation de la sucrerie de Berneuil pour la luzerne. Elle est dissoute le 14 janvier 1977 suite à la décision de l’assemblée générale extraordinaire du 25 mars 1976.
La Société coopérative boulangère « La Nouvelle Égalitaire » est une société coopérative de consommation anonyme fondée en 1912 par plusieurs entrepreneurs ou entreprises de Cuise- la-Motte, Berneuil-sur-Aisne et Trosly-Breuil parmi lesquels figure la sucrerie de Berneuil- sur-Aisne. Elle a pour objet de fournir à ses adhérents un pain de bonne qualité et aux meilleures conditions possibles. Son siège social est établi à Cuise-la-Motte. Elle est dissoute le 27 mai 1963.
1920 : naissance de la Société électrique de la sidérurgie lorraine (SESL)
C'est entre 1900 et 1920 que les sidérurgistes se sont préoccupés de récupérer les calories contenues dans les gaz de haut-fourneau et de cokerie, considérés jusque-là comme fumées sans valeur. La première utilisation du gaz de haut-fourneau fut le réchauffage du vent dans les cowpers ; les premiers moteurs à gaz apparurent ensuite pour actionner des soufflantes. L'expérience acquise dans la construction de ces moteurs les rendit aptes à entraîner des générateurs électriques. Les usines sidérurgiques furent dès lors progressivement dotées de centrales électriques.
1995 : USE devient l'Union pour le service de l'électricité
À partir de 1975, la crise de la sidérurgie (1975-1983) et la fermeture des usines entraînèrent le déclin du groupement. En 1987, la centrale d'Herserange fut fermée. En 1989, le réseau USE (ayant rétrocédé 200 km de lignes à EDF) ne comprenait plus que 440 km. Il disposait encore de dix postes de transformation et s'étendait sur une zone de 40 km², conduit par deux postes de répartition à Briey et à Richemont (tension utilisée de 63 et 220 kV).
Le 28 juin 1995, une modification des statuts de la société fut…
1947 : création de l'Union sidérurgique de l'énergie (USE)
En fait, après négociations entre les pouvoirs publics et les sidérurgistes, une convention de trente ans fut établie dès le 31 mai 1947 entre EDF et les sociétés sidérurgiques et minières du Bassin lorrain. Une société anonyme, l'Union sidérurgique de l'énergie (USE), était créée le 17 juillet 1947, afin de les représenter auprès d'EDF et régler toutes les questions pouvant se poser dans le cadre de l'application de la convention. Cette société avait pour objet d'assurer l'alimentation en énergie des établissements ressortissant ou se rattachant aux entreprises sidérurgiques ou minières de l'Est…
La loi n°48-975 du 16 juin 1948 prescrit la constitution de groupements de reconstruction auxquels les sinistrés donnent obligatoirement mandat pour procéder à des opérations de reconstitution sous une forme groupée. Ces groupements peuvent être créés sous deux régimes juridiques différents :•soit associations syndicales de reconstruction (ASR), établissements publics nationaux,•soit sociétés coopératives de reconstruction (SCR), organismes de droit privé.Le système des coopératives permet de laisser une certaine initiative à des personnalités dans des secteurs particuliers de la Reconstruction. Jouissant d'une certaine liberté, les SCR sont néanmoins soumises au contrôle administratif technique et financier de l'Etat. Elles sont tenues d'adopter des…
La loi n°48-975 du 16 juin 1948 prescrit la constitution de groupements de reconstruction auxquels les sinistrés donnent obligatoirement mandat pour procéder à des opérations de reconstitution sous une forme groupée. Ces groupements peuvent être créés sous deux régimes juridiques différents :•soit associations syndicales de reconstruction (ASR), établissements publics nationaux,•soit sociétés coopératives de reconstruction (SCR), organismes de droit privé.Le système des coopératives permet de laisser une certaine initiative à des personnalités dans des secteurs particuliers de la Reconstruction. Jouissant d'une certaine liberté, les SCR sont néanmoins soumises au contrôle administratif technique et financier de l'Etat. Elles sont tenues d'adopter des…
La Société coopérative de reconstruction agricole et Rurale La Renaissance agricole, dont la constitution paraît au Journal officiel le 18 août 1948, est formée entre les sinistrés ayant droit, au titre de la loi du 28 octobre 1946, à indemnité pour réparation de dommages immobiliers de nature agricole ou rurale. Son siège est fixé à Boulogne-sur-Mer au 21, boulevard Auguste-Mariette.
L’article 9 de la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre prévoit que seuls sont indemnisables :
- les immeubles et locaux d’habitation,
- leurs dépendances ainsi que les biens meubles d’usage courant ou familial,
- les biens immeubles et meubles…
Le service de reconstitution des régions libérées (SRRL)
La réparation des dommages de guerre est une question dont la mesure est rapidement prise par le gouvernement français, avant même la fin de la première guerre mondiale. Un premier décret, en date du 16 septembre 1917 détermine les attributions du ministère du Blocus et des Régions libérées, afin de centraliser l'étude et le règlement des questions relatives à la reconstitution. Un second décret du 23 janvier 1918 définit l'organisation des services centraux. Le ministère des Régions libérées est ainsi chargé, à la suite de l'armistice du 11 novembre 1918, de coordonner et…