Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’Etat priorise la reconstruction des industries et des bâtiments d’habitation. Cependant, « pour organiser au mieux la reconstruction des églises, tant au point de vue administratif que financier et pratique, l’Etat suscite la création d’organismes relais, les associations syndicales ou les coopératives de reconstruction » Céline Frémeaux, « La construction d’églises dans la seconde moitié du xxe siècle : une affaire d’État ? », dans Robert Vandenbussche (dir.), De Georges Clemenceau à Jacques Chirac : l’État et la pratique de la loi de Séparation, Lille, IRHiS-CEGES-Université Lille III, 2008, p. 168.. C’est dans ce cadre que s’inscrivent la naissance et…
La Société coopérative de reconstruction de Roville-aux-Chênes a été créée en 1920. Elle a pour objet de procéder et faire procéder, pour le compte de ses adhérents, à toutes les opérations relatives à la reconstruction immobilière, notamment à la préparation des dossiers, à l’évaluation des dommages, à l’établissement des plans, devis descriptifs et marchés, à l’exécution, à la surveillance et au paiement des travaux de déblaiement, de réparation ou de reconstitution et au remploi des avances et acomptes prévus par la loi du 17 avril 1919.
La durée de la société est fixée à cinq années ; elle pourra être prolongée…
Lors de la Reconstruction, deux sociétés coopératives jumelées sont créées pour permettre la reconstruction des édifices cultuels appartenant au diocèse de Saint-Dié-des-Vosges. L'une, dédiée aux biens meubles, a son siège à Saint-Dié ; l'autre, pour le patrimoine immobilier, est située à Épinal. Les deux coopératives permettent aux municipalités de déléguer l'administration et la répartition des dommages de guerre en vertu de principes ayant déjà prévalu après la Grande Guerre. Les travaux se dérouleront entre 1945 et 1967 sauf pour les églises d’Anould et de Saulcy-sur-Meurthe, qui seront suivies directement par les municipalités responsables. La coopérative est dissoute en 1967.
La société coopérative de reconstruction de Chassemy a été créée le 30 octobre 1920, en application de la loi du 15 août 1920 et du décret du 9 octobre suivant.
Cette société a pour objet de favoriser la reconstruction du village en aidant ses adhérents à préparer les dossiers de demandes de dommages de guerre, établir les plans de reconstruction, surveiller le bon avancement des travaux. Sa durée est au départ fixée à 7 ans. Elle prend la suite d'une première société qui avait vu le jour le 13 août 1919. La société est administrée par un conseil d'administration comptant huit…
Membre de la Jeunesse Étudiante Chrétienne, Jacques Vico s'est engagé dans la résistance dès juillet 1940, à l'âge de 17 ans sous le nom de Joseph Vitran. Au sortir de la guerre, il prend la tête de la Coopérative Nationale de Reconstruction et de Reconstitution des Boulangers Sinistrés. Il dirigera également l'Assedic Basse-Normandie pendant près de trois décennies et participera à la fondation du réseau des Maisons des Jeunes et de la Culture. Il était président de l'Union départementale des Combattants Volontaires de la Résistance, vice-président national de cette organisation, et président de l'association Résistance et Mémoire. Tout au long…
La Seconde Guerre mondiale laisse la France dévastée : les infrastructures, les usines, les exploitations agricoles et les villes sont très fortement touchées. La pénurie de logement empêche les familles modestes de se loger dignement. L’État se lance alors dans un programme national de reconstruction sans précédent. La tâche est à la mesure du désastre et le problème de l'habitat, posé principalement en terme d'indemnisation, ne tient pas compte des besoins en logement. Des millions de personnes sont mal logées, vivent dans des bidonvilles ou des habitations insalubres et le retard de la France en matière d'accès à l'eau et…
Après les affrontements destructeurs de l'été 1944, la ville de Caen doit se reconstruire. Une fois les premières phases de déblaiement et de déminage terminées, et dès 1946, la priorité devient la reconstitution des bâtiments détruits. Des associations de remembrement sont créées pour dresser le nouveau cadastre, retrouver les propriétaires et établir leurs droits en dommages de guerre. En effet, la loi du 28 octobre 1946 sur les dommages de guerre donne à tous les propriétaires de biens sinistrés le droit de recevoir une indemnité, notamment pour les biens immobiliers. Pour obtenir ces indemnisations, les propriétaires ont l'obligation d'adhérer à…
La Société coopérative de reconstruction de Juvigny est créée au lendemain de la Première Guerre mondiale. Elle est chargée de favoriser la reconstruction du village de Juvigny. Elle assiste ses adhérents notamment dans la préparation des dossiers, dans l'estimation des dommages et le suivi des chantiers de réparation et de reconstruction. Entre 1921 et 1929, sa présidence est assurée par Monsieur de Carpentier.