La coopérative de reconstruction de Provenchères-sur-Fave a été créée à la fin de la première guerre mondiale pour la reconstruction de logements et d’infrastructures détruits pendant les conflits. La coopérative était un précieux relais pour les administrations départementales submergées par les demandes. Les dossiers de reconstruction reflètent le champ d’action de la coopérative : on y trouve à la fois des bâtiments publics (école, mairie, église.) et privés (habitation.).
Le fonds conservé ne permet malheureusement pas de définir précisément la date de création de cette coopérative : elle ne figure pas sur la liste établie en 1925 par Julien Perette et Gaston Adam ; elle est probablement créée en 1926. Le fonds de la société civile professionnelle Maninnetti, Villemin, Aussedat et Grandmaire, notaires à Épinal, conservé aux Archives départementales des Vosges sous la cote 238J, permet de définir, grâce aux statuts modifiés en 1939, quelle était la fonction de la coopérative : « elle a pour objet l’exploitation d’une féculerie, le dépôt des matières nécessaires à la fabrication et…
La Société coopérative de reconstruction de Roville-aux-Chênes a été créée en 1920. Elle a pour objet de procéder et faire procéder, pour le compte de ses adhérents, à toutes les opérations relatives à la reconstruction immobilière, notamment à la préparation des dossiers, à l’évaluation des dommages, à l’établissement des plans, devis descriptifs et marchés, à l’exécution, à la surveillance et au paiement des travaux de déblaiement, de réparation ou de reconstitution et au remploi des avances et acomptes prévus par la loi du 17 avril 1919.
La durée de la société est fixée à cinq années ; elle pourra être prolongée…
Lors de la Reconstruction, deux sociétés coopératives jumelées sont créées pour permettre la reconstruction des édifices cultuels appartenant au diocèse de Saint-Dié-des-Vosges. L'une, dédiée aux biens meubles, a son siège à Saint-Dié ; l'autre, pour le patrimoine immobilier, est située à Épinal. Les deux coopératives permettent aux municipalités de déléguer l'administration et la répartition des dommages de guerre en vertu de principes ayant déjà prévalu après la Grande Guerre. Les travaux se dérouleront entre 1945 et 1967 sauf pour les églises d’Anould et de Saulcy-sur-Meurthe, qui seront suivies directement par les municipalités responsables. La coopérative est dissoute en 1967.
Les statuts de 1907, les procès-verbaux des assemblées générales et des conseils d’administration fournissent d’utiles indications sur le fonctionnement de cette petite société coopérative mutuelle au capital social de 40 000 francs, rassemblant essentiellement des agriculteurs de Grandrupt et des communes proches. Les actionnaires n’étaient que sept. Ils avaient pour but d’acquérir une propriété située sur le territoire de la commune de Grandrupt, au lieu-dit Au Gouty comprenant une féculerie avec les outils, ustensiles et accessoires composant le matériel servant à son roulement, bâtiments d’habitation et d’exploitation, hallier, séchoirs, canal, chute d’eau, « toutes aisances et dépendances, terrains y attenants…appartenant…
Le « Val-d’Ajol agricole » est une société anonyme coopérative à capital et personnel variables, créée en mairie du Val-d’Ajol, le 24 février 1924, par treize membres fondateurs. Les statuts ont été déposés chez Me Moutillard, notaire au Val-d’Ajol, le même jour. La coopérative a connu un rapide succès : près de 900 adhérents à la veille de la Seconde Guerre mondiale.
Le 5 décembre 1955, se tient l'assemblée générale constitutive de la coopérative Coop-Alsthom. La Coop-Alsthom n'est plus une activité sociale du comité d'établissement puisqu'elle possède sa forme juridique propre et sa propre gestion. Cependant, elle reste liée au comité d'entreprise avec son conseil d'administration de douze membres, élus pour moitié par l'assemblée des sociétaires et pour l'autre moitié désignée par le comité d'établissement, au prorata des audiences syndicales.
Durant les années 1960, la coopérative bénéficie du soutien de la direction de l'usine qui lui avance la trésorerie, finance sur son propre terrain la construction du magasin en 1967 puis met du…
Victor Sinelet et Xavier Favez, tous deux cultivateurs à Lepuix, créent une société de coopérative agricole le 28 décembre 1928 dont le siège est établi à la mairie de Lepuix. Cette société prend la dénomination de « Société Laitière Coopérative de Lepuix-Delle » et a pour objet la mise en commune du lait fourni par les sociétaires pour la fabrication et la vente du fromage.
Les éléments qui suivent ont été rédigée par monsieur Joseph Favez en 2013 :
Le nombre de sociétés a atteint le maximum de quarante. Les plus petits producteurs n'avaient qu'une ou deux vaches laitières et étaient de…
En 1912 naît Le Foyer, Société Coopérative d'Habitations à Bon Marché de Belfort et du Territoire (voir brochure Le Foyer : chronique d'une coopérative de construction, 1993, 33 p. (106 J 3) ; à signaler : photographies et annexes). Le siège social se trouve alors à l'Hôtel de Ville de Belfort. La société Le Foyer adhère dès sa fondation à la Fédération Nationale des Coopératives dont le siège est à Paris et qui l'informe de tous les changements qui peuvent survenir dans l'organisation, les orientations et la gestion des sociétés. Cette coopérative de construction fonctionne selon le principe de la…
La société Copéport Marée SA SCOP est créée en juin 2007 pour l'exploitation d'un fonds de commerce de mareyage et de transformation de produits de la mer à Port-en-Bessin. Elle était issue de la société Copéport marée OPBN, transformée en SCOP. Présente sur l'ensemble des criées de Basse-Normandie pour l'exploitation de diverses espèces de poissons et fruits de mer pêchés dans la Manche, elle comptait parmi ses clients des enseignes de la grande distribution comme Carrefour, Système U et Casino mais aussi toute une clientèle de grossistes, poissonniers, restaurateurs et industries agro-alimentaires. Elle est adhérente du Groupement qualité des marins pêcheurs,…
« Né le 21 janvier 1876 à Précy-sous-Thil (Côte-d’Or), mort le 16 mars 1972 à Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) ; fonctionnaire à l’Assistance publique de Paris ; syndicaliste ; socialiste ; coopérateur ; historien de la coopération.
De famille paysanne et ouvrière, J. Gaumont fit de bonnes études à l’école primaire de Précy, puis entra comme boursier au collège de Saulieu et y demeura jusqu’au moment où le principal du collège fut nommé à Saint-Nazaire. Gaumont l’y suivit et passa dans cette ville la première partie du baccalauréat moderne. Il échoua à la seconde partie et devait entrer au lycée de Dijon pour doubler…