Confédération générale des sociétés coopératives ouvrières de production (CGSCOP)
Zone de description
Dates
1884 - Présent
Histoire
Fin 1884, sur les conseils de Pierre Waldeck-Rousseau, parlementaire à l'initiative de la loi sur les syndicats, et à la faveur d'une libéralisation de la législation sur les associations de travailleurs, les coopérateurs créent la Chambre consultative des AOP (Associations ouvrières de production). Cet événement est majeur car il permet de tourner la page du bannissement des mouvements communards de 1870 et des premières tentatives de fédération des associations ouvrières réprimées lors de la Révolution de 1848.
En 1884, la Chambre consultative enregistre déjà 29 adhésions sur les 51 existantes, parmi lesquelles la toute première AOP des Bijoutiers en doré qui avait été créée en 1834 et de nombreux groupements d'artisans et ouvriers. L'objectif était de regrouper les forces des membres coopérateurs pour mettre en commun des moyens soutenant leur développement, et appuyer leur représentation auprès des pouvoirs publics. C'est cette Chambre consultative des AOP qui deviendra plus tard la Confédération générale des Scop.
Aujourd'hui, la Confédération générale des Scop et des Scic coordonne le mouvement des Scop (Sociétés coopératives et participatives) et des Scic (Sociétés coopératives d'intérêt collectif) en France. C'est une instance de représentation nationale qui fonctionne sur libre adhésion des coopératives. Elle siège dans un certain nombre de structures institutionnelles comme le Conseil supérieur de la Coopération et le Conseil économique, social et environnemental (CSE), et représente aussi ses adhérents à la Commission et au Parlement européens.En somme, elle porte la parole des 81 000 salariés des Scop et des Scic françaises auprès des pouvoirs publics, et participe activement à l'élaboration des textes législatifs et règlementaires qui concernent le droit coopératif.