Guide des sources
des archives du monde coopératif
Fonds de la Coopérative de production et de diffusion du film (CPDF) et SARL Unité cinéma télévision (Unicité), archives déposées par l'association Ciné-archives.
Fonds-
Zone d’identification
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Niveau de description
- Fonds
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Cote
- FRAD093 206J
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Titre
- Fonds de la Coopérative de production et de diffusion du film (CPDF) et SARL Unité cinéma télévision (Unicité), archives déposées par l'association Ciné-archives.
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Date
- 1945-1994
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Importance matérielle et support
- 19,6 ml / 345 articles
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Zone du contexte
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Nom du producteur
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Lieu de conservation
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Historique de conservation
- Créée en 1998 et abritée au siège du PCF, Ciné-Archives est une association de statut « Loi de 1901 » créée en 1998. Elle est composée des responsables et de militants du PCF, des membres de la Confédération Générale du Travail (CGT) mais aussi de réalisateurs indépendants, de représentants d'organismes d'archives (CNC et Archives départementales de la Seine-Saint-Denis), de personnalités diverses. Elle est chargée de veiller à la conservation, à la diffusion et communication des archives filmées du PCF. L'association a pour mission la conservation et la promotion de ces archives et a pris la suite de Zoobabel et du travail pionnier de Claude Thiébaut en 1975, en créant un secteur Archives au sein de la société Unicité, puis avec sa société Zoobabel. Ciné-Archives a pris la suite en 1998, après le décès de Claude Thiébaut et en concertation avec son épouse, sous la responsabilité de Joëlle Malberg. En 2000, l'association Ciné-Archives, chargée de gérer les archives filmées du PCF a déposé une partie de ses archives (papiers, films, vidéos, sons, photographies) aux Archives départementales de la Seine-Saint-Denis. Ce dépôt a été formaliser par une convention signée en 2000 entre le Conseil général de la Seine-Saint-Denis et Ciné-Archives afin que toutes les archives, audiovisuelles et papier, qui n'ont pas été déposées à Bois d'Arcy, soient conservées aux Archives départementales. Ce dépôt a été formaliser par une convention signé en 2000 Ce fonds, non classé jusqu'à ce jour, avait déjà fait l'objet de consultations scientifiques, cinq fois dans les locaux de Ciné-Archives et une fois aux Archives départementales, ce qui confirme, là encore, son intérêt historique.
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Évaluation, tris et éliminations
- Dépôt de l'association Ciné-Archives, dans le cadre de la convention signée avec le département de la Seine-Saint-Denis en 2000.
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Modalité d’entrée
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Au départ, le volume du fonds représentait 26,5 mètres linéaires. L'élimination de toute la comptabilité courante (talons de chèques, pièces de caisse et relevés bancaires) pour les décennies 1970 et 1980, a entraîné une diminution du fonds évaluée à 0,6 mètres linéaires. En effet, le secteur des archives privées des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, avec l'accord de sa direction, fait le choix de ne pas conserver la comptabilité courante parce qu'elle n'a plus aucune valeur juridique et administrative, et car sa valeur patrimoniale est très faible. Ces documents ne renseignent que peu sur l'activité, le fonctionnement, ou encore le taux d' équipement des structures. Après reconditionnement, le fonds représente un volume de 19,6 ml.
Sont toujours conservés à l'heure actuelle dans les locaux de Ciné-Archives des archives ayant un lien étroit avec le fonds ici décrit (voir sources complémentaires). Il s'agit en particulier des archives de cinéastes : des papiers personnels de Raymond Vogel (1927-1995) ou encore de Louis Daquin (1908-1980). Ce sont des dépôts qui ne sont encore pas définitifs, et dont il faut clarifier le statut. À Ciné-Archives, on trouve également de la documentation papier concernant des films étrangers (en provenance de pays socialistes : URSS, RDA mais aussi Amérique latine, Afrique), qui a été classée, par ordre chronologique, puis par titre de film. Ces derniers dossiers pourraient sans nul doute compléter le fonds CPDF-Unicité le moment venu.
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Au départ, le volume du fonds représentait 26,5 mètres linéaires. L'élimination de toute la comptabilité courante (talons de chèques, pièces de caisse et relevés bancaires) pour les décennies 1970 et 1980, a entraîné une diminution du fonds évaluée à 0,6 mètres linéaires. En effet, le secteur des archives privées des Archives départementales de la Seine-Saint-Denis, avec l'accord de sa direction, fait le choix de ne pas conserver la comptabilité courante parce qu'elle n'a plus aucune valeur juridique et administrative, et car sa valeur patrimoniale est très faible. Ces documents ne renseignent que peu sur l'activité, le fonctionnement, ou encore le taux d' équipement des structures. Après reconditionnement, le fonds représente un volume de 19,6 ml.
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Zone du contenu et de la structure
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Type de contenu
- Texte
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Présentation du contenu
- Le fonds se compose d'archives papier couvrant la période de 1945 à 1994 et qui contiennent les archives de CPDF, de Dynadia, de Canal 10, d'Unicité, et enfin de Zoobabel. Ces cinq organisations ayant eu des activités quasi similaires, la nature de leurs archives ne diffère que peu. Tout d'abord, on trouve des documents administratifs, de gestion : historiques, comptes rendus de réunions, bilans d'activité ; des documents de gestion du personnel : appointements, fiches de salaire, cotisations, impôts, et les documents de comptabilité courante : factures essentiellement, mais aussi budgets, carnets de commande, cahiers de comptabilité, avis de crédit etc. Au delà du côté administratif, ces archives illustrent très bien les activités multiples et fécondes de ces cinq organisations : tant au niveau de la production (scénarios, plannings de tournage, fiches de salaires, photos de plateau, revues de presse ainsi qu'une très grande correspondance avec le CNC), que de la diffusion de films étrangers (fiches signalétiques de films, synopsis, visas d'exploitation, contrats de cession des droits d'exploitation), ou de la location (correspondance avec les fédérations du PCF, les organismes culturels, associatifs, collectivités). Les prestations techniques diverses et variées sont elles aussi très renseignées grâce à des devis, factures, schémas, et plans. Par ailleurs, une partie du fonds démontre clairement les rapports étroits qu'Unicité, entretenait majoritairement avec plusieurs festivals cinématographiques, français mais aussi internationaux : le plus récurrent restant celui de Leipzig. Il s'agit de multiples affiches, listes et press-book des films en programmations, invitations. De plus, notons la présence d'une riche documentation : une partie de la collection de l'hebdomadaire cinématographique Sonovision (1973-1981) et de l'Écran Français du cinéma (1947-1951) et d'autres périodiques et journaux sur le cinéma, des scénarios : ces derniers faisant partie des archives personnelles de Claude Thiébaut. Enfin, finissons sur cette présentation du fonds par dire que ces archives, notamment sous la forme d'une très riche correspondance, confirment l'intense relation de ces organisations avec le PCF. D'une part, car le parti est leur principal commanditaire (de films, mais aussi de prestations techniques : rappelons qu'Unicité va prendre en charge l'organisation générale des différents congrès du Comité central, du stand PCF lors des fêtes de l'Humanité, mais également, car les deux organisations entretiennent toutes deux une grande réflexion sur la politique propagandiste (audiovisuelle mais pas seulement), du parti. Et ce, à partir de la correspondance constante de Jacques Bidou pour Unicité avec René Piquet, responsables du secteur propagande du PCF, mais également Gaston Plissonier, secrétaire administratif du PCF. Mais également Pierre Juquin, qui fut amenés à travailler de nombreuses reprises avec René Piquet et qui prend en 1982 la tête du bureau de presse et d'information, chargé de la propagande. Ceci nous amène directement à l'intérêt du fonds. En plus de porter un regard sur les grands événements de l'actualité du monde pendant la Guerre froide (les guerres de libération nationale notamment), et de la France, en matière politique, économique et sociale, l'activité de la CPDF et d'Unicité apporte un témoignage précieux sur la « contre-culture » encouragée par le PCF. En effet, ces organismes de production et de diffusion de films renseignent et portent témoignage de l'incontestable influence du PCF et de ses militants sur la politique culturelle, audiovisuelle particulièrement, durant la période. En réalité, c'est depuis 1928 que le PCF a commencé à produire, distribuer et recueillir un grand nombre de films. Démarche qui répondait déjà à différents besoins : appui aux grands mouvements sociaux, propagande et communication des théories et des orientations du Parti en direction des militants et des sympathisants, mais aussi travail culturel. Mais la création de la CPDF puis d'Unicité est tout de même très novatrice après l'expérience de plusieurs structures de production : Ciné-Liberté et les Films Populaires dans la période 1936-1939, puis Ciné-France suivi de la Procinex pour la période 1944-1955. À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Guerre froide se met en place et prend la forme d'une guerre « idéologique » : d'où la volonté affirmée du PCF de mener une propagande à partir de moyens traditionnels tel que l'écrit, mais aussi d'utiliser des nouveaux moyens comme l'audiovisuel : le cinéma, la télévision. Ainsi, les archives rendent compte de l'effort constant qu'a produit le Parti, à travers CPDF et Unicité, pour utiliser des techniques modernes de communication de cette deuxième moitié du XXe siècle. Il a su pour ce faire s'entourer de grands cinéastes et d'éminents réalisateurs d'émissions TV : Jacques Becker, Paul Carpita, Louis Daquin, Jean Epstein, Jean Gremillon, Joris Ivens, Madeleine Riffaud, Paul Seban, René Vautier. De la Libération au milieu des années 1950, la production de films est intense, le contexte de Guerre froide étant favorable à la guerre idéologique cinématographique. La production est bien moindre dans la décennie suivante, le Parti se retranchant sur les moyens de propagande traditionnels et en premier lieu sur sa presse. 1968 amorce un nouveau départ. Le PCF prend conscience de l'importance de l'audiovisuel sous ses différentes formes dans le domaine de la propagation de ses idées, à travers la télévision notamment. La télévision se démocratise, elle s'impose dans la vie des Français, le taux d'équipement des ménages augmentant de manière significative entre 1968 et 1976 (il passe de 61,9 % en 1968 à 85,8 % en 1976). Le PCF accède progressivement à la télévision par le biais des émissions politiques qui se développent dans la décennie 1970. C'est dans ce cadre que les membres des collectifs Dynadia puis Unicité sont amenés à produire de courts films pour la télévision. La télévision est devenue une arme politique, que le Parti apprend à manier. L'étude de l'expérience de CPDF et d'Unicité, à travers ces archives (des prémices en 1946 à l'intégration complète à l'appareil du Parti en 1976, jusqu'à la disparition au milieu des années 80), permet d'appréhender la manière dont le PCF s'est approprié les différents moyens de communication audiovisuelle dans les années 1970. Le PCF a mis en place ses propres unités de production et de diffusion afin de produire des films au service de ses idéaux. Le PCF, grâce à CPDF et Unicité, a su à la fois produire et diffuser des réalisations, former les militants à l'utilisation de ces techniques diverses et appréhender la télévision jusqu'alors maîtrisée par l'ORTF. Le PCF leur doit sa communication audiovisuelle des années 1970 et 1980.
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Mode de classement
- Le choix a été retenu d'un classement organique et chronologique, le fonds représentant les archives de plusieurs structures qui se sont succédées dans le temps. S'il y a bien continuité, on a néanmoins divisé ce classement en deux moments historiques structurants : celui de CPDF et celui d'Unicité. Ces deux organisations ayant été les plus fécondes des cinq, la grande majorité des documents présents dans le fonds ont été produits par elles deux. Ainsi, Canal 10, Dynadia et Zoobabel y sont fondus. Pour autant, CPDF et Unicité ayant exercé toutes les deux leurs activités durant l'année 1972, certains dossiers ouverts par la CPDF ont été poursuivis par Unicité. Ils figurent ainsi intégralement dans les archives d'Unicité car la césure strictement chronologique des dossiers n'était pas possible. Ce mode de classement permet une réelle structuration, hiérarchisation et pertinence des documents entre eux, sans briser totalement l'intégrité originelle des boîtes.
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Zone des conditions d’accès et d’utilisation
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Conditions d’accès
- Communication libre pour toutes les recherches à caractère scientifique et culturel.
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Conditions d’utilisation
- La reproduction des documents est libre pour toutes recherches à caractère scientifique et culturel, sauf pour les documents assujettis au droit d'auteur (photographies, scénarios).
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Langue des documents
- fr
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Instruments de recherche
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Zone des sources complémentaires
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Sources complémentaires
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Sont toujours conservés à l'heure actuelle dans les locaux de Ciné-Archives des archives ayant un lien étroit avec le fonds ici décrit. Il s'agit en particulier des archives de cinéastes : des papiers personnels de Raymond Vogel (1927-1995) ou encore de Louis Daquin (1908-1980). Ce sont des dépôts qui ne sont encore pas définitifs, et dont il faut clarifier le statut. À Ciné-Archives, on trouve également de la documentation papier concernant des films étrangers (en provenance de pays socialistes : URSS, RDA mais aussi Amérique latine, Afrique), qui a été classée, par ordre chronologique, puis par titre de film. Ces derniers dossiers pourraient sans nul doute compléter le fonds CPDF-Unicité le moment venu.
Archives départementales de la Seine-Saint-Denis
Séries 1AV, 2AV, 3AV, 4AV : quatre sous séries correspondant chacune à des supports différents. Ce classement initial a progressivement subi une modification, les Archives départementales adoptant une série continue AV : 25 AV, 28 AV, 36 AV, 38 AV, 39 AV, 55 AV, 57 AV, 92 AV, 95 AV, 108 AV, 110 AV, 112 AV, 113 AV - Fonds d'archives audiovisuelles déposés par Ciné-Archives : archives filmées, archives vidéo, archives sonores, ces fonds balaient toute l'histoire du XXème siècle sur de nombreux thèmes et de nombreux pays axés pour l'essentiel sur le monde du travail dans son expression syndicale et politique, les politiques locales, les guerres de libération ou d'indépendance, l'immigration, des personnalités politiques.
Ce fonds rassemble 6 875 documents tous supports confondus, il couvre la période 1936-1994 et représente 36 ml d'archives audiovisuelles. 12% du fonds audiovisuel global de Ciné-Archives sont conservés aux Archives départementales de Seine-Saint-Denis.
Série 62FI - Fonds photographique déposé par Ciné-Archives, constitué de 3 314 photos de plateau, liées à des films pour l'essentiel étrangers en provenance de l'ex-URSS, de l'ex-RDA, des pays socialistes, mais aussi d'Italie et de France. Ces photos de bonnes qualités, pour l'essentiel en noir et blanc sont répertoriées par ordre alphabétique des films dont elles font la publicité sont sommairement décrites et datées. La date est celle de la distribution du film en France. La période couverte s'étend de 1949 à 1970 : il s'agit donc là des films diffusés par la CPDF.
Ci-dessous on trouvera la liste des films concernés :
Adieu les colombes (URSS) - Anna Karénine (URSS) - Attention, la voiture (URSS) - Avec le sang des autres - C'est arrivé à l'aube - Chansons interdites (Pologne) - Dans la tanière de l'ennemi (URSS) - Der Dritte (RDA) - Des pas dans la nuit (URSS) - Djoulbars (URSS) - Fils du siècle - Fuori Campo (Italie) - Haute trahison (France) - Ils ont tué Jaurès (France) - Ivanna (URSS) - Je te salue la vie (URSS) - Je vois le soleil (URSS) - J'étais un spoutnik du soleil (URSS) - J'étais, je suis, je serai (RDA) - Katia Kaliouchka (URSS) - Kolobok (La petite Miche)(URSS) - La barrière de l'inconnu - La cité des abeilles (URSS) - La dernière étape (O statni etap) (Pologne) - La famille Oulianov (URSS) - La guerre des momies (RDA) - La jeune garde (URSS) - La mère (URSS) - La prime (URSS) - La troisième mi-temps (URSS) - La vie est à nous (France) - L'arc-en-ciel (URSS) - L'artiste de Kokhanovka (A chacun son bonheur) (URSS) - Le capitaine de Cologne (Hauptmann von kolon) (RDA) - Le carillon du Kremlin [Lénine en octobre] (URSS) - Le cœur bat à l'unisson (Tchécoslovaquie) - Le cœur d'une mère (URSS) - Le faux nom (URSS) - Le grand cirque de Moscou (URSS) - Le miracle russe (URSS) - Le petit cheval bossu (URSS) - Le règne du jour (URSS) - L'enseigne de vaisseau Panine (URSS) - Les copines (URSS) - Les enfants du capitaine Grant (URSS) - Les farfelus ou Les rois du bla-bla-bla (URSS) - Les feuilles rouges (URSS) - Les fiancées de Rome (Italie) - Les hauteurs - Les marins de Cronstadt (URSS) - Les meilleures années (Die Besten Jahre) (RDA) - Les morts restent jeunes (Die Toten Bleiben jung) (RDA) - Les partisans (France) - Les voitures d'eau - Les volontaires (URSS) - Leur vie est entre tes mains (URSS) - L'homme ne se rend pas (URSS) - L'île du Diable (Die Teufels insel) (RDA) - L'île flamboyante - Lissy (RDA) - Mes universités [La pagode] (URSS) - Mission (L'exploit) (URSS) - Mon amie Nadia (URSS) - Octobre (URSS) - Oswiecim (Pologne) - Palais de la science (URSS) - Pavel Kortchaguine (URSS) - Pirosmani (URSS) - Plus fort que la nuit (RDA) - Podhale w Ogniu (URSS) - Récit sur Lénine (URSS) - Rencontre à Varsovie (Pologne) - Révolte au village (Tchécoslovaquie) - Saltanat (URSS) - Sans peur (France) - 6 juillet 1918 (La vie du parti) (URSS) - Soldat Ivan Brovkine [Les mésaventures du soldat Brovkine] ou [Ivan Brovkine sur les terres vierges] (URSS) - Stalowe serca (Pologne) - That's my boy, J. Lewis (USA) - Tout reste aux hommes (URSS) - Trois hommes sur un radeau (URSS) - Tu n'es pas orphelin (URSS) - Un lopin de terre - Une chaumière et un cœur (Pologne) - Visage de Moscou (URSS).
Autres services d'archives
Ciné-Archives, 2 place du Colonel Fabien 75019 Paris.
Ciné-Archives conserve tout d'abord de nombreuses archives audiovisuelles : environ 200 films distribués en France depuis l'après-guerre, qui sont consultables. Il s'agit principalement de films étrangers produits par les anciens pays de l'Est, et qui ont été longtemps distribués en France par des sociétés proches du PCF.
Outre ces archives audiovisuelles, on peut également souligner la présence de plusieurs fonds papier, avec inventaire rédigé:
-archives papier de 180 films étrangers distribués par Unicité (les films sont conservés aux AD93) : de plusieurs nationalités : Europe de l'Ouest (Espagne, Grèce, Italie, Portugal, RFA, Danemark, Suède), Amérique latine (Chili, Cuba, Venezuela), États-Unis, Europe de l'Est (Pologne, RDA, URSS, Hongrie, Tchécoslovaquie, Yougoslavie), Turquie, Israël, Afrique (Angola, Érythrée, Afrique du Sud, Maroc, Tunisie), Corée du Nord, Japon et France pour une période allant de 1926 à 1982.
-le fonds papier du réalisateur Raymond Vogel (réalisateur des films "Afrique 50" et "Terre tunisienne"), déposé par sa nièce Blanche de Saizieu : dossier sur le film Afrique 50 : scénario, commentaire du film, correspondance, documentation sur la Côte d'Ivoire, notes manuscrites,
-le fonds papier « Gérard Guillaume », réalisateur de films sur le Vietnam : sous série classée par titres de films. Il s'agit de la documentation sur différentes réalisations, notamment Vietnam 72 (ou Actualités Vietnam 72) (1973) : scénarios, plan de travail, notes d'intention, séquenciers, fiches techniques, synopsis, press-book, revue de presse, et sur des films français et étrangers sur le même sujet : Amis fidèles du Vietnam (URSS, 1966), Brisons l'agression américaine (s.d.), A l'affût des avions US (France, sd), Le Buisson Laotien (France, 1976), Le cirque Vietnam ou Art du cirque vietnamien (1961), Dans les maquis du sud (France, 1965), Documents d'accusation (France, 1968), L'enfer de Côn Tiên (sd), La jeune fille Nhung (sd), Laos, images sauvées (France, 1972), Libération de Saigon (Indochine, 1975), Le Mékong en feu (URSS, s.d.),
-plusieurs autres dossiers de films, dont l'inventaire n'a pas encore été effectué.
Archives Françaises du Film, au Fort de Bois d'Arcy : en 1979, Unicité a déposé les films de la cinémathèque du PCF les plus anciens (films argentique inflammables). Le fonds, audiovisuel, de cette cinémathèque comprend approximativement 2 500 boîtes.
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Sont toujours conservés à l'heure actuelle dans les locaux de Ciné-Archives des archives ayant un lien étroit avec le fonds ici décrit. Il s'agit en particulier des archives de cinéastes : des papiers personnels de Raymond Vogel (1927-1995) ou encore de Louis Daquin (1908-1980). Ce sont des dépôts qui ne sont encore pas définitifs, et dont il faut clarifier le statut. À Ciné-Archives, on trouve également de la documentation papier concernant des films étrangers (en provenance de pays socialistes : URSS, RDA mais aussi Amérique latine, Afrique), qui a été classée, par ordre chronologique, puis par titre de film. Ces derniers dossiers pourraient sans nul doute compléter le fonds CPDF-Unicité le moment venu.
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Bibliographie
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Le Parti communiste français et le cinéma
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CPDF-Dynadia-Canal 10-Unicité-Zoobabel
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Caroline Moine, Cinéma et Guerre froide, histoire d'un festival de film documentaire de Leipzig (1955-90), Publications de la Sorbonne, collection Histoire contemporaine, Paris, 2014.
Caroline Moine, Une histoire des festivals, Publications de la Sorbonne, collection Histoire contemporaine, 2013.
INA, CNC
Véronique Cayla, Les archives françaises du film : histoire, collections, restauration (1969-2009), CNC Éditions, Paris, 2009.
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Le Parti communiste français et sa politique culturelle et propagandiste
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