Sources liées
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Zone d’identification
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Nom
- Unicité
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Zone de description
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Dates
- 1972 - 1984
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Histoire
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En 1972, CPDF et Dynadia, en proie à une forte concurrence, disparaissent progressivement. De son côté, Canal 10 reste une structure éphémère car, pour répondre aux règles de la profession et obtenir une carte de producteur et distributeur, la structure doit se transformer en société à responsabilité limitée (SARL). Ceci est fait officiellement le 21 juin 1972. Le PCF décide alors de créer UNI/CI/TE (Unité, cinéma, télévision) : société d'exportation et d'importation de films. Du fait de son statut juridique, Unicité dut donc respecter des règles de professionnalisation : relations indispensables avec le Centre National de la Cinématographie (CNC), obtention de la carte de producteur et de diffuseur, salarisation des professionnels, attribution de cartes professionnelles, cotisations aux caisses de retraite. En tant que SARL, elle a donc un fonctionnement autonome et doit s'autofinancer, mais les liens avec le PCF sont certains. Le représentant officiel est Jean Diard, mais c'est Jacques Bidou, attaché au secteur propagande du parti communiste, qui en est le responsable effectif. La SARL Unicité est située dans les mêmes locaux que la société Canal 10 et fonctionne désormais avec des salariés, tous militants du PCF.
La création d'Unicité permet au PCF de se doter d'une structure active de production audiovisuelle. À cette fin, quatre secteurs distincts sont créés : la production, la diffusion, la recherche et la formation, nouveau secteur qui devient vite indispensable. Un cinquième secteur viendra s'ajouter au milieu des années 1970, celui des archives, sous l'impulsion de Claude Thiébaut. En 1979, le secteur archives d'Unicité signe une convention avec le CNC et les Archives nationales du film de Bois d'Arcy pour démarrer des opérations de restauration et un dépôt de films antérieurs à 1952 qui présentaient un danger et risquaient de disparaître à cause de leur support nitrate. À partir de cette politique de dépôt, Unicité décide la mise en sommeil du secteur archives. Enfin, un secteur administratif chargé de la gestion et de tout ce qui touche aux questions juridiques (droits d'auteurs) et des rapports avec le CNC. Chaque secteur a son responsable, mais dans la mesure où il n'y a pas plus de deux personnes par secteur, les responsabilités sont largement partagées. La direction est collective : les décisions importantes touchant aux grandes directions du travail, sont prises au cours d'une réunion hebdomadaire, où tous les secteurs se retrouvent.
Unicité réalise et produit un à deux films par an, la majorité répondant à des commandes du PCF. Les réalisations portent sur des sujets divers : les élections, les municipalités (actualités municipales filmées), l'international (des réalisateurs partent pour le Vietnam, l'Espagne, les pays de l'Est), luttes et mouvement sociaux et bien entendu la propagande communiste. Les jeunes cinéastes d'Unicité savent s'approprier les évolutions des techniques telles que le Super 8, le format léger (caméras portatives légères) et la vidéo. Si la diffusion est étroitement liée à la production d'Unicité, elle ne se limite pas à ses seuls « produits ». Le secteur diffusion est chargé de prospecter et de recueillir tous les films en lien avec les idées défendues par le parti. Le catalogue d'Unicité propose de multiples films étrangers (des pays socialistes notamment) qui témoignent des guerres de libération nationale. La diffusion se fait en premier lieu dans les circuits du parti (les sections, cellules et municipalités) mais également dans les « organisations démocratiques et syndicales » : terme global désignant des syndicats (CGT et SNES), des comités d'entreprise, des maisons de la culture.
Outre la production et la diffusion de films, Unicité se pose aussi en réalisateur d'émissions télévisées, répondant au dessein du PCF d'accéder progressivement à la télévision par le biais des émissions politiques qui se déploient dans la décennie 1970. Unicité s'occupe ainsi de l'exécution de films courts destinés à la télévision, notamment pour l'émission « La parole aux grands partis politiques », mais aussi des émissions qui prennent ordinairement la forme d'un débat ou d'un entretien entre un représentant du PCF et un autre interlocuteur politique ou un journaliste : « À armes égales », « L'Événement », « Tribune Libre », programmées par les trois chaînes de télévision (TF1, Antenne 2 et FR3), mais également par Radio France.
Unicité réalise, également, différents types de produits audiovisuels pour le parti et les « organisations démocratiques ». La majorité de la production provient néanmoins des commandes du PCF : tant du comité central pour l'organisation de meetings ou des congrès que des échelons locaux (fédérations, sections) et des municipalités à majorité communiste. Les techniciens et créateurs d'Unicité développent des supports variés tels que les murs d'images et les journaux muraux, le disque souple, les circuits de télévisions locales, appelés « circuits fermés de télévision» ou « télé-distribution ».
Enfin, autre activité, la location de films ou de cassettes vidéo à divers organismes : le parti en est le principal utilisateur avec 31% des locations effectuées par ses fédérations.
En 1975, Unicité est entièrement intégrée au système de propagande du parti, comme en témoigne, à la fin de l'année, le changement de gérant en la personne de Pierre Éloire, collaborateur du secteur propagande du PCF. Début 1976, Unicité quitte la ville de Bagnolet pour le 112 boulevard de la Villette à Paris (19e arrondissement), tout proche du siège du PCF, sis place du Colonel Fabien. L'arrivée de Pierre Juquin, membre du comité central, comme responsable adjoint du secteur propagande à la suite du XXIIe congrès du PCF de 1976, consolide davantage la mainmise du parti sur Unicité, avec l'ambition de faire une propagande moderne reposant sur les moyens audiovisuels. Le volume de ses activités baisse manifestement puisque celles ci dépendent désormais uniquement du rythme politique du PCF. En revanche, le secteur formation se développe. Cette activité n'étant pas rémunérée, Unicité est endettée, et ceci se traduit par une diminution du nombre de ses salariés, qui passe de quinze en 1976 à neuf en 1978. La structure continue à produire des films, mais se focalise désormais sur la production pour la télévision. Elle fonctionne de manière intégrée au secteur propagande, et est désormais l'un des rouages de l'appareil de communication du PCF.
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En 1972, CPDF et Dynadia, en proie à une forte concurrence, disparaissent progressivement. De son côté, Canal 10 reste une structure éphémère car, pour répondre aux règles de la profession et obtenir une carte de producteur et distributeur, la structure doit se transformer en société à responsabilité limitée (SARL). Ceci est fait officiellement le 21 juin 1972. Le PCF décide alors de créer UNI/CI/TE (Unité, cinéma, télévision) : société d'exportation et d'importation de films. Du fait de son statut juridique, Unicité dut donc respecter des règles de professionnalisation : relations indispensables avec le Centre National de la Cinématographie (CNC), obtention de la carte de producteur et de diffuseur, salarisation des professionnels, attribution de cartes professionnelles, cotisations aux caisses de retraite. En tant que SARL, elle a donc un fonctionnement autonome et doit s'autofinancer, mais les liens avec le PCF sont certains. Le représentant officiel est Jean Diard, mais c'est Jacques Bidou, attaché au secteur propagande du parti communiste, qui en est le responsable effectif. La SARL Unicité est située dans les mêmes locaux que la société Canal 10 et fonctionne désormais avec des salariés, tous militants du PCF.
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Localisation
- Paris
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Coordonnées géographiques
- 48.8588897, 2.320041
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Statut légal
- Société
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Zone du contrôle
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Code d’identification
- FDMSP00442
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Points d’accès
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Lieu
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Autres métadonnées
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est le prédécesseur de
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est le successeur de
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